Abstract

Le chemin de ce mémoire ramène toujours à la racine étymologique de l'anthropologie: l'étude de l'humain. J'y pose la question générale de ce qui nous constitue en tant qu'humain. Ma réponse ne solutionne pas la question; j'y partage une esquisse. J'y propose, dans une visée théorique, l'apprentissage comme pivot compréhensif du tout de l'humain. Ma confrontation est double: à la fois face aux prédécesseurs de la discipline et face à mes propres expériences de recherche. J'y explore trois processus divergents d'apprentissage et de mémoire comme souvenir ou comme oubli: les processus historique, existentiel et paradoxal. Les figures méthodiques de la mémoire sociale et de la mémoire culturelle résument ces processus à partir de deux études de terrain dont les détours méthodologiques procèdent de la parole et du silence. Je conclus en reconsidérant les notions de culture et de socialisation pour une esquisse d'une anthropologie générale.

Alternate abstract:

The path of this dissertation always leads back to the etymological root of anthropology: the study of the human. I ask the general question of what constitutes us as humans. My answer does not solve the question; I share a sketch there. I propose, with a theoretical aim, learning as the comprehensive pivot of the whole of the human. My confrontation is twofold: both with the predecessors of the discipline and with my own research experiences. I explore three divergent processes of learning and memory as remembering or as forgetting: the historical, existential and paradoxical processes. The methodical figures of social memory and cultural memory summarize these processes based on two field studies whose methodological detours proceed from speech and silence. I conclude by reconsidering the notions of culture and socialization for an outline of a general anthropology.