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Abstract
La qualité de l'intégration centrale des informations sensorielles a été proposée comme hypothèse expliquant la scoliose idiopathique. Dans le but de vérifier cette hypothèse, le contrôle postural de huit patientes scoliotiques et neuf sujets contrôles fut étudié à travers diverses transitions sensorielles (vision et proprioception de la cheville). Les sujets se tenaient debout sur une plate-forme de force et fixaient une cible visuelle devant eux. Ils avaient comme tâche de demeurer stable. Les transitions sensorielles comprenaient des périodes de vision et de non-vision ainsi que l'insertion de biais proprioceptif (co-vibration tendineuse). Les patientes scoliotiques n'ont pas semblé profiter des nformations sensorielles ajoutées lors de la réintégration de la proprioception en contexte de non-vision. Elles ne semblaient pas être plus affectées que les sujets contrôles lors du retrait de ces informations. L'intégration centrale semble différer entre les deux groupes.