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Abstract
La navette quotidienne entre une banlieue dortoir et un travail localisé au centre-ville est souvent considérée comme l'élément qui structure la mobilité des banlieusards. Toutefois, les banlieues ont connu de multiples mutations qui suggèrent que les comportements de mobilité s'y sont complexifiés. Dans le contexte des premiers noyaux de banlieues de Québec, où l'on assiste à un vieillissement des populations, à une diversification de la structure des ménages et des styles de vie, il est temps d'actualiser nos connaissances sur la mobilité et ses effets sociaux.
Ce mémoire soutient que les habitudes de déplacements quotidiens répertoriées dans le cadre d'une enquête auprès des propriétaires de bungalows peuvent être lues sous la forme d'une typologie des mobilités rassemblant des individus qui présentent des caractéristiques socio-économiques et un discours similaires sur la forme, les usages et les significations de leur milieu de vie. Cette analyse examine comment ces différents types de mobilité correspondent à des modes d'insertion sociale plus ou moins dépendants de l'espace et comment ils affectent les stratégies résidentielles.