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Abstract
L'introduction de la concurrence dans les industries de réseaux soulève le problème du financement et du maintien des «services universels», qui garantissaient traditionnellement la desserte des consommateurs à coûts élevés dits «non-profitables». En s'appuyant sur un modèle à la Stackelberg avec concurrence entre l'opérateur en charge du service universel et un entrant, notre mémoire étudie deux moyens de financer le service universel: la charge d'accès et la taxation. On montre que les deux régimes de financement tendent à réduire la contestabilité du marché et le bien-être est plus élevé sous le régime de la charge d'accès que sous le régime de la taxation.