Abstract

The death of a companion animal can vary from simply being a-part of life to being a tremendously devastating event in the eye of the companion animal's owner. Past research in this area has demonstrated that a range of variables, such as attachment and an owner's past life events contribute to the intensity of the grief reaction. However, few studies have simultaneously looked at assorted variables in order to determine which of them have the greatest impact on the determination of an owner's grief intensity. Given the changeability of grief intensity from one individual to another, the main objective of this research was to precisely determine which variables influence the most the intensity of an owner's grief reaction following the death of his/her companion animal.

This research has led to the creation of two articles. The first article consists of the results stemming from the translation and validation of the Pet Loss Questionnaire, and the second article is comprised of a summary of the results from our research, based upon a sample of 198 French-Canadian participants, whom have all recently experienced the death of their companion animal. Participants were recruited from 21 randomly selected veterinary practices in region of Quebec City, Canada. Specific variables believed to directly influence an owner's grief reaction such as attachment, personality traits, loneliness, psychological distress and past life events were assessed through the means of a series of questionnaires sent by mail to each participant two months following the death of their companion animal.

Based upon a multiple regression analysis, our results show that (a) specific socio-demographic variables (such as gender, age, living alone or not, having children or not) do not allow to discriminate between different grief intensities, (b) anticipated companion animal death lead to a weaker grief reaction, (c) although attachment is the principal variable allowing to predict the owner's grief intensity, the owner's level of neuroticism also contributes to this prediction, and finally, (d) participants who are confronted to a higher grief reaction have more negative past life events. This profile should enable practitioners to better predict who is at a greater risk of having a strong grief reaction and consequently, allow them to properly deal with their client's grief reaction.

Alternate abstract:

La mort d'un animal de compagnie peut varier du simple fait de faire partie de la vie à un événement extrêmement dévastateur aux yeux du propriétaire de l'animal de compagnie. Des recherches antérieures dans ce domaine ont démontré qu'une série de variables, telles que l'attachement et les événements de la vie passée d'un propriétaire, contribuent à l'intensité de la réaction de deuil. Cependant, peu d'études ont examiné simultanément diverses variables afin de déterminer lesquelles d'entre elles ont le plus grand impact sur la détermination de l'intensité du deuil d'un propriétaire. Compte tenu de la variabilité de l'intensité du deuil d'un individu à l'autre, l'objectif principal de cette recherche était de déterminer précisément quelles variables influencent le plus l'intensité de la réaction de deuil d'un propriétaire suite au décès de son animal de compagnie.

Cette recherche a donné lieu à la création de deux articles. Le premier article est constitué des résultats issus de la traduction et de la validation du Pet Loss Questionnaire, et le deuxième article est constitué d'une synthèse des résultats de notre recherche, basée sur un échantillon de 198 participants canadiens-français, qui ont tous récemment ont vécu la mort de leur animal de compagnie. Les participants ont été recrutés dans 21 cabinets vétérinaires sélectionnés au hasard dans la région de Québec, Canada. Des variables spécifiques censées influencer directement la réaction de deuil d'un propriétaire, telles que l'attachement, les traits de personnalité, la solitude, la détresse psychologique et les événements de la vie antérieure, ont été évaluées au moyen d'une série de questionnaires envoyés par courrier à chaque participant deux mois après le décès de leur animal de compagnie. .

Basés sur une analyse de régression multiple, nos résultats montrent que (a) des variables sociodémographiques spécifiques (telles que le sexe, l'âge, vivre seul ou non, avoir des enfants ou non) ne permettent pas de discriminer les différentes intensités de deuil, (b) la mort d'un animal de compagnie entraîne une réaction de deuil plus faible, (c) bien que l'attachement soit la principale variable permettant de prédire l'intensité du deuil du propriétaire, le niveau de névrosisme du propriétaire contribue également à cette prédiction, et enfin, (d) les participants confrontés à un une réaction de deuil plus élevée a des événements de vie passés plus négatifs. Ce profil devrait permettre aux praticiens de mieux prédire qui est le plus à risque d'avoir une forte réaction de deuil et, par conséquent, de gérer correctement la réaction de deuil de leur client.