Abstract

Vu l'augmentation de l'espérance de vie, l'ostéoporose est un problème de santé publique majeur grandissant. L'objectif principal de ce projet était de déterminer, chez des femmes ménopausées d'origine canadienne française, si la variation génétique de gènes candidats, notamment les gènes de la famille des récepteurs des stéroïdes (vitamine D, œstrogènes, progestérone, androgènes) était associée à la densité minérale osseuse lombaire et du col fémoral ainsi qu'à l'indice de rigidité du calcanéum, des mesures prédictives validées du risque de fracture. Cette étude a permis d'identifier les polymorphismes et génotypes associés ou non, seuls ou en interaction, à la densité osseuse et d'identifier des sous-groupes de femmes à risque élevé d'ostéoporose dans notre population. Ainsi, notre étude a permis de générer des données de base dans notre population qui, si elles sont répliquées, permettront éventuellement de bâtir des algorithmes de risque de fracture ostéoporotique qui incluront les gènes de susceptibilité.

Alternate abstract:

Given the increase in life expectancy, osteoporosis is a major and growing public health problem. The main objective of this project was to determine, in postmenopausal women of French Canadian origin, whether the genetic variation of candidate genes, in particular genes of the steroid receptor family (vitamin D, estrogens, progesterone, androgens) was associated with lumbar and femoral neck bone mineral density as well as the calcaneus stiffness index, validated predictive measures of fracture risk. This study made it possible to identify the polymorphisms and genotypes associated or not, alone or in interaction, with bone density and to identify subgroups of women at high risk of osteoporosis in our population. Thus, our study made it possible to generate baseline data in our population which, if replicated, will eventually make it possible to build osteoporotic fracture risk algorithms that will include susceptibility genes.