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Abstract
L'utilisation des estrogènes pour prévenir la maladie de Parkinson semble envisageable puisque chez la souris MPTP (modèle animal de cette maladie), les estrogènes préviennent la déplétion en DA et empêche la mort des neurones dopaminergiques. Cependant, un traitement à long terme par les estrogènes peut entraîner des effets néfastes en périphérie. La recherche de nouvelles molécules à action estrogénique au cerveau et non en périphérie est capitale. Ainsi, la capacité neuroprotectrice de l'estriol, de l'estrone et du tamoxifène chez la souris MPTP fait l'objet de cette étude.
Les résultats montrent qu'un traitement par le 17β-E 2 et l'estrone prévient la perte de dopamine et la diminution des transporteurs de la dopamine au striatum alors que le tamoxifène et l'estriol n'ont aucun effet sur ces marqueurs de dégénérescence. Ainsi, le 17β-E2 et l'estrone ont un effet neuroprotecteur chez la souris MPTP alors que le tamoxifène et l'estriol sont dépourvus de cette activité.